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Le marché immobilier à Toulouse en 2021

La pierre s’affiche comme une valeur refuge pour de plus en plus de français. Beaucoup de personnes rêvent également d’espace vert pour fuir l’enfermement lié à la crise sanitaire. Pourtant, les prix des appartements et des maisons toulousains continuent à s’envoler. Ce phénomène a débuté lors du premier confinement et se poursuit. Comment expliquer ce paradoxe ? Où vont les urbains en quête de verdure ? Le marché immobilier à Toulouse et son agglomération en 2021 ne semblent pas subir les conséquences économiques de la crise sanitaire mondiale. Bien au contraire, les chiffres rapportés par la Chambre interdépartementale des notaires parlent d’eux-mêmes.

Les conséquences de la crise sanitaire sur le marché immobilier à Toulouse

La pandémie de la Covid a généré de l’incertitude sur l’avenir. Certains ménages observent une perte de rentrée d’argent importante. Ces derniers préfèrent alors attendre et reporter leur projet d’achat immobilier.

À contrario, d’autres n’ont pas été impactés par la crise économique ou disposent déjà d’une épargne conséquente. Pour ces cas de figure, les acquéreurs choisissent d’investir dans la pierre, car cela leur parait plus sécurisant et peu risqué.

Les acquisitions sont alors plus fréquentes en 2ème et 3ème couronne toulousaine. Il s’agit des communes comme Fronton, Venerque, Labarthe-sur-Lèze, Pibrac…  Deux raisons principales expliquent ces choix :

  • Les prix des biens sont plus abordables que dans l’hypercentre.
  • Avec le télétravail, la distance n’est plus un frein.

Nouvelles aspirations suite au premier confinement

Les confinements et les couvre-feux ont impacté la population. L’ensemble des professionnels de l’immobilier observent que les citadins sont à la recherche d’espace vert pour respirer et s’échapper des enfermements. Le télétravail étant devenu une norme, les salariés ne voient plus d’obstacles à s’éloigner des centres urbains.

Les agences immobilières observent d’ailleurs que les gens en recherche de maison à la campagne ont doublé depuis un an. La crise sanitaire a suscité des changements profonds et de nouvelles envies. Les habitants ont besoin de prendre du recul ou de changer de vie.

La clientèle toulousaine aspire ainsi à l’évasion, au grand air. Alors que certains possèdent déjà une maison dans Toulouse, elle souhaite acquérir une résidence secondaire pour y passer le week-end.

Types de biens immobiliers recherchés

Les types de biens recherchés correspondent  majoritairement à des T2,T3. Il s’agit souvent de

  • maisons avec du terrain pour avoir une sensation d’espace ;
  • maisons sur les toits pour respirer ;
  • appartements en rez-de-chaussée afin de profiter d’une cour ou d’un jardinet.

De jeunes couples s’associent également pour acheter des zones de verdure où ils pourront profiter de leurs vacances.

Sur le plan financer, les taux de crédits historiquement très bas. Ce qui motive davantage à l’acquisition immobilière. Effectivement, ils sont à environ 0.7 % pour un emprunt sur 15 ans.

Les prix de l’immobilier toulousain vers une hausse spectaculaire

Alors que les professionnels de l’immobilier craignaient un effondrement du marché, il en est tout le contraire. Investir dans la pierre toulousaine est devenu encore plus rassurant, aussi bien pour les investisseurs que les accédants à la propriété.

Marché immobilier à Toulouse : beaucoup de demandes, peu d’offres

Les offres ne suffisent plus à combler l’explosion des demandes. De nombreux biens n’ont même pas le temps d’être mis à la vente, qu’ils sont déjà achetés. Vous aussi vous souhaitez acheter dans la ville rose ou en périphérie ? Les mandats exclusifs au prix affiché se négocient en trois mois maximum !

Certains acquéreurs se tournent alors vers les départements limitrophes : Tarn, Tarn-sur-Garonne, Gers, etc. Ils vont même s’installer dans des secteurs jusque–là moins attrayants, comme Mazamet. Les prix remontent d’ailleurs dans ces communes. Une maison avec un jardin par exemple, coûte environ 50 000 € de plus que le prix habituel.

La crise du coronavirus a ainsi dynamisé la spéculation immobilière. Les prix de certains quartiers toulousains flambent. Celui d’ un appartement ancien dans Toulouse a même augmenté de 9.2 % en un an. La ville rose maintient ainsi sa septième place dans les grandes villes de France où les prix de l’immobilier sont les plus élevés.

Prix moyen au mètre carré au-delà de 3000 €

Pour la première fois, le prix médian au mètre carré dépasse les 3 000 €. Balma et l’Union sont dans ce cas sur des appartements anciens. Près de dix quartiers affichent un prix médian au-delà de 4000 €.  Il est même supérieur à 5000 € pour plus de cinq quartiers toulousains.

Toulouse et les communes périphériques présentent ainsi des hausses vertigineuses :

  • Saint-Aubin : +16,6 %
  • Arnaud Bernard : +12.8 %
  • Albi : + 11,1 %
  • Montauban : +9,1 %

De plus, plusieurs communes proches de Toulouse affichent des prix à la hausse, à un prix médian entre 1990 et plus de 2700 € le m² :

  • Plaisance-du-Touch : +11,2 %
  • Cugnaux : +10,4 %
  • Léguevin : +8,2 %

D’après la chambre des notaires de la Haute-Garonne, ce sont finalement les trois quarts des quartiers toulousains qui ont augmenté de plus de 10 %. Une situation qui ne s’est pas présentée depuis 15 ans !

Le contexte sanitaire peut encore évoluer dans les prochains mois. Cependant, même face à l’incertitude de la santé économique des ménages et la variation des taux d’intérêt, les demandes de biens immobiliers se poursuivent. Pour ne pas passer à côté d’une opportunité, adressez-vous à un chasseur immobilier positif et réactif qui maitrise le marché immobilier. Et soyez prêt à visiter un logement dès sa mise en vente.

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